Indiana Jones
Mercredi, dernier jour en Corée, j'étais parti visiter des temples. Voilà à gauche l'entrée du premier.
La montée était assez raide pour un non montagnard comme moi et je suis tombé sur un embranchement où les indications étaient inscrites en coréen. J'ai pris à gauche... Je suis d'abord tombé sur cet endroit tout calme.
Un peu trop silencieux d'ailleurs car je pense que les gens ont parfaitement entendu mon cri de désespoir quand je me suis pris les pieds dans la bar inférieure du portail (photo de droite) , étant trop préoccupé à penser ne pas me cogner la tête sur celle du haut... Bref, ayant accumulé un bon amas de confiance, j'ai continué à monter.
Sont forts ces coréens, aller bâtir des temples aussi haut. Et puis toutes ces marches, c'est vraiment du boulot. Je suis tombé sur un ensemble de barraques qui n'était pas le temple. J'ai gagné un ami qui m'a suivi pendant une demi-heure en me mordant les mollets... charmant chiot.
Et puis les marches ont disparu. Il n'y avait plus que des petits rubans accrochés dans les arbres.
Alors j'ai continué à monter en suivant les rubans... jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus non plus. J'ai trouvé ça drôle pendant 3 quarts d'heure et j'avoue avoir ensuite sérieusement paniqué. Pour conclure brièvement sur mon Koh Lanta coréen, j'ai fini par retrouver des rubans après une heure de marche (avec une chute façon "l'homme qui tombe à pic" mais remaniée genre "homme qui glisse sur des feuilles de merde et dont la branche à laquelle il s'est accrochée lui est restée dans la main"...). Voilà pour mon expédition. Heureusement, j'ai sauvé mon après-midi en allant visiter un autre site (après quelques galères en bus mais passons) dont je vous mets quelques photos.
Une fois en haut du téléphérique, un groupe de vieilles dames m'a pris en pitié et ont absolument voulu me faire manger leurs fruits et me filer une espèce de brique de lait. Elles étaient mortes de rire, comme la majorité des gens que je croise et qui m'adresse la parole d'ailleurs... Je ne sais pas si je trouverai ce qui les fait tant rire avant la fin de mon séjour. Bref, voilà à quoi ils ressemblaient (les fruits pas les gens). Si quelqu'un a une idée de ce que c'est, je suis preneur.
Problème, après avoir fait le mariole un peu trop longtemps, je n'ai pas pu visiter le plus grand temple que j'avais gardé pour la fin... Je mets quand même la photo de l'entrée.
Et pour finir, j'ai trouvé le bus qui retounait à l'aéroport où je peux trouver un taxi qui va à mon hôtel. Petit incident, le chauffeur n'a pas vu que je voulais descendre et il a continué... Passé un petit instant de solitude avec tous les autres passagers qui étaient morts de rire en me voyant comme un con devant les portes qui restaient fermées (je vous rappelle que je ne parle que très peu le coréen et que j'aurais simplement su lui dire "Wooooo!" donc dans le doute, j'ai pris sur moi). Finalement, ce n'était pas plus mal car la rue que j'ai remontée pour atteindre l'aéroport était pleine de trucs amusants. Un bout de France pour commencer.
Ensuite, j'ai vu des restaurants où, comme dans tous les autres, on peut voir en vitrine les plats proposés. D'habitude, il s'agit de reproductions fidèles en plastique. Là, ce sont les vrais, mais vivants...
Et, enfin, bonne surprise juste avant l'aéroport, je suis tombé sur un terrain de basket!
J'ai imité Charles Barkley à la veille de la retraite pendant une heure et je suis finalement rentré à l'hôtel dans un taxi qui avait la télé! Un match de base-ball pour finir une journée sportive!
1 Comments:
Pendant des années je faisait rire les gens qui me rencontraient...jusqu'au jour où j'ai découvert ma crotte de nez qui dépassait.
C'est peut-être un phénomène héréditaire?
Un oncle anonyme, proche de Patricia.
Nous te souhaitons un bon anniversaire, avec le même retard que quand tu étais sur terre.
O+
AB+
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