25 novembre 2006

Shinjuku

Dernière étape avec la visite du quartier de Shinjuku. Les bureaux administratifs de la ville de Tokyo sont réunis dans ce bâtiment.


Chaque tour abrite au 45ème étage une plate-forme d'observation libre d'accés.


On a alors une vue splendide sur tout Tokyo et on peut même deviner le mont Fuji à l'ouest.


J'avais gardé cette étape pour la fin de journée pour voir Tokyo s'illuminer progressivement avec le coucher de soleil.


Je pouvais ensuite reprendre un train pour aller (enfin) me coucher. Je me suis alors endormi comme un japonais durant le trajet et ai raté mon arrêt. Je n'ai ouvert les yeux qu'au terminus et j'ai donc dû faire demi-tour... tout s'était passé sans problème, fallait bien une boulette pour perpétuer ma tradition...

Harajuku

Une fois arrivé dans la baie de Tokyo, je suis retourné sur les lieux du crime de la veille près de Shibuya. Là, à Harajuku, se trouve le pont connu pour les "fashion victims" qui s'y regroupent les week ends. Mauvais timing certainement car aucune n'était là. Ces filles pratiquent le cosplay. Elles se déguisent de façon très extravagante et viennent sur ce pont se faire photographier par les touristes...

Chaud, pas fatigué

Je ne sais pas si c'est la petite boisson magique que Romain m'a fait testé avant d'entrer en boîte (un truc au goût de chewing gum que prennent les japonais pour éviter la gueule de bois) ou autre chose mais après le marché aux poissons, j'ai voulu profiter de ce dernier week end au Japon pour visiter Tokyo. Je suis donc allé de Tsukiji à Asakusa où se trouvent le building de Asahi, la marque de bière, et la sculpture de Starck.


L'immeuble ressemble donc à une mousse fraichement servie la sculpture à ... ce que vous voulez. C'est l'avantage avec l'art...

Après avoir visité un temple quelques rues à côté, j'ai descendu la rivière Sumida en bateau pour arriver dans la baie de Tokyo:


Tsukiji (enfin!)

Comme je suis en mission secrète au Japon, je devais aller au marché aux poissons de Tokyo à Tsukiji et y prendre un maximum de photos pour faire de l'espionnage industriel pour un employé d'un bureau de VERIficaTion ASsez connu. J'ai profité de ma nuit blanche pour y être à 7h et déambuler dans les allées étroites de cet immense hangar.


Dangereux pour quelqu'un de pas très éveillé car de petits chariots électriques foncent à toute allure sans faire attention à vous.


On est tout de même sur un lieu de travail et pas sur un site touristique et quand ils travaillent, ils plaisantent pas. Je ne vais pas mettre toutes les photos dans ce message donc j'ai fait une sélection. J'espère que mister K la trouvera à son goût...

Première rencontre avec un thon incomplet:


Quelques uns de ses amis ensuite, dans un endroit où, normalement se trouvent des centaines de thons étalés mais nous sommes arrivés trop tard et ceux qui restent n'ont pas trouvé d'acheteur:


Sur cette photo, vous voyez la dame dans sa cabane qui est chargée de tout noter sur des carnets papiers:


Ce qui étonne le plus c'est le contraste entre tout ce qu'on peut trouver d'ultra-moderne à Tokyo et cet endroit où on a l'impression d'être dans un film d'il y a 20 ans. Tout est vieillot. Les chariots sont rouillés, les tables ont bien vécues, le hangar semble tomber en ruine. Bref, excellente visite!


Nuit tokyoïte

Ce qui ne devait être qu'un repas dans le quartier de Shibuya à Tokyo vendredi soir s'est vite transformé en traquenard.

Shibuya est le quartier de Tokyo où les jeunes branchés se retrouvent. Autant dire que des pas jeunes pas branchés comme moi et les 3 gars avec qui j'étais ne cadrent pas vraiment avec le décor. Pour ceux qui ont vu Lost in translation, l'immense carrefour que l'héroïne traverse est celui de Shibuya:


Tous les feux de piétons passent au vert au même moment ce qui résulte en une marée humaine qui se lance sur la chaussée.

Repas donc dans un Isakaya (restaurant japonais où on commande des plats communs et tout le monde pioche dedans) avec des bières d'une taille satisfaisante.


Elles sont en grande partie coupables de notre enchaînement dans un bar à la sortie du restaurant. Notre dernier train était à 23h30 et il nous restait donc une heure pour un dernier verre.

Seulement, on s'est retrouvé dans un bar assez étrange...
Imaginez un train fantôme mais sans train. Vous descendez les marches pour arriver au bar en question et à chaque virage, un truc sanglant sort du mur, des cris vous arrivent de partout et vous marchez dans le noir sur des choses bizarres pour finalement atterrir dans un petit hall où une serveuse étrangement accoûtrée vient vous mettre les menottes...

Ne parlant pas un mot de japonais et voyant les autres morts de rire, j'avoue m'être sérieusement demandé ce qui allait se passer. Et là, la dame vous emmène dans une cellule où vous vous retrouvez enfermés pour boire vos verres.


Ils appellent ça un "concept bar" et c'est à celui qui aura l'idée la plus loufoque.
On était donc en prison mais les bières étaient servies et ont dit au dernier train de partir sans nous. Romain m'a alors emmené dans une boîte à Roppongi, l'un des quartiers de la vie nocturne tokyoïte. On y est resté jusque 5h du matin en commençant notre nouvelle journée sur un bol de riz avec des oeufs de poissons gélatineux (spécial...).

24 novembre 2006

Auto plus

Durant l'Open Research Forum, il y avait aussi cette voiture électrique:


Comme le montre le symbole sur la calandre perdu au milieu des auto-collants de sponsors, elle sort d'un des labos de recherche de l'université de Keio et porte le doux nom d'Eliica, pour Electric Lithium Ion Car.
Chacune des 8 roues est équipée d'un moteur. Si vous voulez avoir la tête collée au siège, vous pouvez embarquer...


il s'agit en effet de la voiture la plus rapide du monde. Ce n'est pas une blague, elle a atteint les 370 kms/h en essais mais surtout elle passe de 0 à 100 kms/h en 4 secondes... soit plus vite que n'importe quelle ferrari!

Réseau ad hoc sur des segways

L'Open Research Forum s'est terminé hier soir à Tokyo. La démonstration montée par les gens se déroulait juste à côté du sapin de Noël géant, ce qui a attiré pas mal de monde, voire peut-être plus que la démonstration elle-même...


Leur démonstration utilisait donc des segways, équipés d'une caméra et d'un ultra-mini ordinateur portable.


Le but est de proposer un exemple concret de réseau ad hoc. Quelques explications; Un réseau ad hoc est composé d'un ensemble d'utilisateurs qui peuvent communiquer entre eux sans infrastructure fixe. Autrement dit, vous pouvez imaginer appeller un ami sur son portable sans que vos communications n'aient à passer par les antennes de l'opérateur. Au lieu de ça, vos paroles sont relayées par d'autres téléphones jusqu'à atteindre votre correspondant.

Ici, le principe était donc d'établir des communications entre les personnes sur les segways pendant que chaque segway, équipé d'une caméra, envoyait les images à un ordinateur fixe. Comme les segways étaient suffisamment proches pour pouvoir tous communiquer directement, les communications entre l'ordinateur fixe et un segway étaient artificiellement coupées. Les images et le son de ce dernier devaient alors passer par un deuxième segway pour atteindre l'ordinateur fixe.

Sur la vidéo ci-dessous, vous voyez Yaboo accroupi à droite en train de configurer un des ordinateurs pendant que Kuro s'amuse déjà à faire des allers et retours sur le stand:






Démonstration maintenant pour les curieux avec la vidéo suivante où on les voit en train de communiquer avec Yaboo devant le grand écran. Le segway le plus au fond voit ses données transiter par l'un des 2 segways les plus proches du PC fixe:






Pour terminer, j'ai testé pour vous "participer à un réseau ad hoc" et je suis donc monté sur un segway. Difficile après d'en redescendre! On tient debout comme par magie. Ces engins là peuvent aller jusque 20 kms/h, certains pouvant atteindre les 60 kms/h! L'espace réduit de 6 m² m'a empêché de tenter des pointes de vitesse...


Voilà

23 novembre 2006

Open Research Forum

Comme un commentaire récent me l'a fait remarqué, "rien depuis le 11 novembre"! Désolé pour cette absence mais je n'aurais de toute façon rien pu posté de vraiment captivant sur ces 10 jours et j'ai donc préféré éviter de tomber dans le piège du blog où états d'âme et météo se côtoient mollement.

Je mets simplement quelques photos de l'Open Research Forum (ORF 2006), sorte de journées portes ouvertes sur la recherche à l'université de Keio.


J'y étais hier et y retourne aujourd'hui. Tout ceci se passe en plein centre de Tokyo. Les différents labos de recherche s'y retrouvent pour faire des démonstrations de leurs dernières avancées. Malheureusement, les choses les plus amusantes, genre regarder un film dans son parapluie ou alors, pour mesdames amatrices de shopping, changer le motif de son pull en le touchant du doigt (plutôt qu'en en en achetant un énième nouveau), étaient regroupées dans un bâtiment où les photos sont interdites. Si je parviens à user de mon badge, j'en récolterai peut-être d'ici ce soir...

Dans le bâtiment principal, se trouve la démonstration de l'équipe avec laquelle j'ai passé ces 2 mois. Aujourd'hui, je filmerai la démo et la mettrai demain sur ce blog. On les voit ici en train de préparer l'un des 3 segways utilisés.