03 novembre 2006

Donnez des sioux, plein.

Dinner de banquet de la conférence. Le tout se passe dans le parc ornithologique de Singapour. Les perroquets y comptent en anglais et en chinois et vous chantent "Happy birthday".


Après un détour par les flamands roses, le repas a commencé avec un duo de Tina Turner et Elvis Presley (qui n'est donc pas mort).




Le monsieur du milieu est le fondateur de la conférence (reconnaissable à son badge et au fait que seule sa table disposait de bouteilles de vin...). Cependant, la recherche ne disposant que de peu de moyens, les murs des toilettes n'ont jamais été terminés.

02 novembre 2006

Rassuré

Heureusement, comme partout, il y a quelques endroits où la vraie vie et les odeurs naturelles reprennent le dessus et où la climatisation ne fait pas baisser la température à 14 degrés. Voici un hangar, sans murs, avec uniquement des petits baraquements à l'intérieur où des gens cuisinent un tas de spécialités chinoises. Ici, ça sent le gras et la sueur, il y a la fumée des plaques de cuisson et les gens parlent et rigolent fort. Ils sont donc humains.


J'ai mangé dans un endroit similaire dans le quartier indien de la ville.


L'endroit était rempli de gens contents d'avoir terminé leur journée. Enfin plutôt de faire l'une des pauses de la journée car la plupart des gens travaillant dans Little India viennent du Pakistan, du Bangladesh ou d'Inde pour y travailler 2 ans 24h/24 et repartir ensuite.

01 novembre 2006

Sing à bourre

Voilà un dernier voyage depuis le Japon vers Singapour pour une conférence. Ensuite, ce sera ligne droite jusque fin novembre et le retour en France. Comme je n'ai pas mis à jour le blog depuis samedi dernier, je pense que je risque d'être un peu long et peut-être un peu chiant. N'hésitez pas à m'envoyer un mail pour me traiter de tous les noms, d'avance merci.

A Singapour, il faut éviter de blaguer. Voici la salle où les contrôles d'immigration sont faits à la sortie de l'avion. Il y a des panneaux partout rappellant que toute possession de drogue est passible de peine de mort. Les chewing gums doivent être laissés dans l'un des nombreux cendriers prévus à cet effet. Quand je parle de cendrier, pas vraiment car fumer est interdit dans les endroits publics. Mais pas de peine de mort, juste une amende de 500 euros. La conférence se tenait dans un hôtel impressionant. Ambiance futuriste genre 5ème élément. Le but: ranger un maximum de personnes avec une occupation minimale du sol. Résultat: un cylindre géant vide. Chaque étage est un cercle et les ascenceurs glissent le long de la paroi. La photo est prise de l'un des derniers étages.


Les petites croix en bas sont des fauteuils...

Voilà la partie chiante. Si vous vous ennuyez déjà, mieux vaut ne pas continuer...

Le gouvernement de Singapour veut une ville propre avec des gens biens sous tous rapports. C'est un peu effrayant au premier abord. Et au deuxième, c'est pire. Les gens semblent heureux de vivre dans un endroit où tout est propre, surveillé et contrôlé. L'objectif est la réussite, la rentabilité et l'efficacité. Entreprise réussie car le pays est régulièrement cité comme l'un des modèles de réussite économique. Constituant l'une des principales activités économiques, les banques trônent derrière le melion, symbole de Singapour, qui règne sur l'entrée de la rivière principale.


Prospérité économique et cohésion sociale, favoriser le travail et l'enrichissement personnel, "nettoyer" les endroits pas nets, empêcher les grèves et les émeutes pour le risque de sécurité qu'elles représentent et surveiller la population à l'aide d'un des réseaux de caméras les plus denses aux monde.

Ceci vous rappelle quelque chose ou quelqu'un ?

Sans faire de politique, je vous rappelle que nous possédons tous une carte d'électeur et qu'elle peut parfois servir (genre tous les 5 ans à peu près...). Ici, il s'agit d'une démocratie autoritaire. Ce qui veut dire que c'est démocratique mais pas trop (la même famille est au pouvoir depuis l'indépendance dans les années 60). A Singapour, tout le monde peut donc voter. Des élections présidentielles sont organisées tous les 6 ans. Néanmoins, le fait qu'un seul candidat se présente diminue étrangement le suspense. A moins que ce ne soit dû au numéro de carte d'électeur inscrit sur le bulletin de vote dans le but de repérer d'éventuels lecteurs de dictionnaires qui auraient atteint la lettre "E".