11 novembre 2006

C'est quand qu'on va où?

Working girls


Tout le jardinage du campus est fait à la main par des femmes. On voit ici la statue du fondateur de l'université de Keio, qui figure également sur les billets de 10000 yens:

10 novembre 2006

Doute

Je viens seulement de m'apercevoir qu'il y avait quelque chose d'inscrit à côté de mon numéro de chambre. Les premiers jours, il n'y avait rien, promis.

Quelqu'un parlant le japonais pourrait-il vérifier qu'il s'agit bien de mon nom et pas d'un truc genre "local poubelle"? D'avance merci.

09 novembre 2006

Pressons le pas

Et voici mon pire ennemi du week end dernier. 200 euros l'aller-retour le moins cher pour passer 5h debout au total... "oui, oui, c'est possible".

Camarades

J'ai oublié de vous présenter mes nouveaux meilleurs potes.

DRH

Les services de ressources humaines existent depuis plus longtemps qu'on ne croit...

Nouvelle Star ac'



Voilà le jeu à la mode dans les pacincos. Outre les jeux vidéos plus ou moins standards, ces endroits ultra-bruyants regroupent essentiellement des centaines de machines "à sous" devant lesquelles des gens restent scotchés pendant des heures.
Je dis "à sous" car les jeux d'argent sont interdits au Japon. Du coup, dans ces endroits, on joue des jetons pour gagner... des jetons. L'intérêt est que ces jetons sont échangeables dans des magasins "spéciaux", en général situés à côtés des pacincos. Plus ou moins illégaux, ces complexes seraient gérés par yakuzas, célèbres membres de la mafia japonaise... prudence donc si vous pensez un jour gagner une peluche, vous pourriez aussi perdre un doigt.

07 novembre 2006

Rugby réalité

Voici l'endroit où j'ai déjeuné samedi midi à Osaka. Il s'agit d'une île située entre les deux rivières qui traversent Osaka. Et là surprise, les japonais jouent donc au rugby! Si on regarde plus attentivement au fond de la photo, on voit des espèces de bâches bleues. Ce sont des maisons. Enfin des bivouacs plutôt. Cette partie de l'île est dissimulée du reste de la ville à l'aide de deux ponts qui l'entoure. Il a donc fallu que je me perde (encore oui) pour tomber sur cette partie moins touristique de la ville.


Je pensais que le Japon était une puissance économique inébranlable. Mais en fouillant un peu dans la géographie (ou l'histoire au choix), on se remémore les infos d'il y a une quinzaine d'années. Dans les années 80, les prix de l'immobilier avaient explosé (artificiellement ou pas) tandis que les taux d'intérêts étaient toujours plus bas. Les promotteurs entretenaît cette manne financière s'appuyant sur une impossible baisse des prix qu'ils fixaient. Cette économie de bulle a tout de même explosé en 1990, plongeant le Japon dans la récession pour une dizaine d'années. La reprise économique est effective depuis 2004 et tous les indicateurs sont au vert (avec la voix de Jean-Pierre Gaillard svp). Tout va donc pour le mieux sur le plan économique. A la fin du match, les rugbymen sont partis se changer sous leurs bâches. Les SDF existent donc aussi au Japon. Ils sont juste mieux rangés que chez nous. On se sent tout de suite mieux.

06 novembre 2006

2001 (suite)

Voici une petite vidéo façon "tour du propriétaire" d'une capsule japonaise.



Pour ceux qui auraient manquer le début, cliquez ici.

05 novembre 2006

Où est Charlie?

A ceux qui se demandaient où était passé ce garçon, je l'ai finalement retrouvé. Il a d'abord essayé de m'échapper en me faisant le coup du "je passe dans un tunnel" mais j'ai finalement réussi à l'intercepter dans la partie VIP d'un night club hype d'Osaka. Que tous ses amis se rassurent, il a su rester alcoolique et noir, ce qui est assez remarquable dans un pays comme le Japon.

Osaka

(4 novembre)
Ayant donc passé la nuit à Osaka, j'ai visité la ville le samedi, me gardant Kyoto pour le dimanche. Là encore, parcs et temples abondent. J'ai fini par atterir au sommet de l'Umeda sky building qui domine la ville.


Ona alors une vue imprenable sur ce qui ressemble à un décor de BD futuriste avec les routes qui passent à l'intérieur même des buildings (la tour à droite).


Tout cela s'est classiquement terminé par un coucher de soleil sur le port d'Osaka. Quelle tristesse.

2001

Départ le soir du 3 de Nara vers Kyoto où je pensais trouver un hébergement. Malheureusement, ce vendredi était férié au Japon et je n'étais pas le seul à chercher un lit. En revanche j'étais parmi les derniers à m'en préoccuper car tous les hôtels étaient complets. Après 1h30 de marche et quelques suées, je suis finalement retourné bredouille à la gare pour partir à Osaka où il existe un hôtel rarement complet...

Il faut dire que, comme vous pouvez le voir, il possède énormément de chambres:


Voilà donc l'expérience capsule à portée de main. J'avais déjà vu des photos et des reportages sur ce type d'hôtel mais une fois face à ça, c'est pire que tout ce que l'on peut imaginer. Vous arrivez d'abord dans un hall de réception rempli de caisers pour ranger vos chaussures.


Là, vous échangez la clef du casier contre un bracelet du même genre que ceux des casiers de piscines. Ce n'est pas la clef de votre chambre! Elle ouvre en réalité un casier où se trouve une magnifique robe de chambre que vous troquez contre vos fringues.


Passée cette étape, c'est l'uniformisation totale. Tout le monde se ballade avec son peignoir ridicule. Je suis d'abord passé par une salle télé avec des mangas et des journaux.

Ensuite, une petite porte donne vers un couloir et nous fait basculer dans une ambiance digne de "2001, l'odyssée de l'espace". Le bourdonnement permanent des ventilations individuelles combiné au peu de lumière donne réellement l'impression d'être dans un vaisseau spatial. Le but du jeu est ensuite de trouver sa "chambre". Les numéros inscrits correspondent à ceux des bracelets et on s'aventure alors dans le dédale de capsules. Aucune fenêtre, aucune ouverture. Impressionnant. Quelqu'un a pensé à faire ça et un autre l'a vraiment fait. Le résultat est difficile à décrire. J'ai d'abord pensé à repartir puis j'ai au moins tenté de m'installer dans la capsule n°4065.


N'y pensez même pas si vous êtes claustrophobe. Cependant, la capsule ne ferme pas, ce qui permet de ne pas être comme dans une machine à laver... Seul un petit rideau que l'on déroule nous isole du couloir.


Télé individuelle, radio-réveil, tout est intelligemment intégré dans les murs et le plafond et l'espace restant est suffisant pour se bouger. Les ronflements et divers autres bruits de dortoirs masculins ne m'ont pas empêché de sombrer et, contre toute attente, j'ai passé une excellente nuit!

Nara

(3 Novembre)
Départ pour Kyoto, la capitale culturelle du Japon où je n'ai fait que transiter du shinkansen vers une ligne m'emmenant à Nara. Cette ville fût la 1ère capitale permanente du Japon (auparavant, la capitale changeait à chaque mort d'empereur). Enormément de choses à voir mais j'ai passé la majeure partie de ma journée avec les daims dans le parc Nara-koen.



Ils sont 1200 à peupler l'espace vert et viennent d'eux-mêmes vers les visiteurs pour glaner quelque chose à manger. Enormément de temples et sanctuaires sont à visiter dans cet endroit. Comme je n'y connais aboslument rien , j'avoue que, comme des visites d'églises répétées, ça peut devenir assez lassant. L'un d'eux est tout de même ultra-impressionant car il s'agit de la plus grande structure de bois au monde:


Elle abrite une statue immense en bronze du Bouddha.



Enfin, durant toute la promenade, on croise des groupes magnés au mégaphone par le guide qui est certainement un robot. Sont forts ces japonais.